Le cauchemar se termine enfin !
Nous voici de retour in casa, et il est grand temps pour moi de vous faire le résumé de ce qui aura été le grand chamboulement du mois (voir de l'année ...)
Depuis maintenant 15 jours, Charline n'a pas la grande forme. Rien de bien alarmant, mais cette dernière cultive rhume, rhino et autre petit désagrément hivernal.
Rien d'exceptionnel en cette saison me direz-vous et vous aurez raison, sauf que cette année, les choses ont pris une tournure que nous n'avions pas vraiment prévu ...
Résumé des faits :
lundi 13 décembre :
Charline rendre de l'école avec une forme plus que moyenne. Pas de fièvre mais de la fatigue, et surtout un peu mal au ventre. Nous prenons alors la décision de ne pas la mettre à l'école le lendemain.
Mardi 14 décembre :
Charline reste la journée chez sa mamie et son papi pour se reposer un max. Je prend bien sur de ces nouvelles au cour de la journée et d'après mamie, ca va bien malgré une petite diarrhée. Nous en concluons donc qu'il s'agit d'une petite gasto et décidons donc de ne pas la mettre a l'école le lendemain
Mercredi 15 décembre :
Retour chez Papi et Mamie car comme toujours le boulot nous noie Superpapa et moi même ... Du coup, Charline passera le reste de sa semaine chez mamie et papi, et ce n'est qu'a distance que nous suivrons son état de santé.
Jeudi 16 décembre :
D'après mamie, Charline va beaucoup mieux, plus de fièvre, plus de diarrhée et une pêche d'enfer, mais vu qu'il ne reste plus qu'une journée avant les congés, nous décidons de la garder au chaud une journée de plus.
Vendredi 17 décembre :
Nous récupérons enfin notre princesse le soir in casa.
C'est la que tout c'est "accéléré" ...
Charline a passé son samedi allongée a alterner entre sieste et télévision (chose tout à fait inhabituel pour elle, même malade ...)
Malgré les différentes prises de Doliprane toute les 6 heures, la fièvre restait présente (entre 38° et 39°).
J'appelle SOS Médecin mais pas de chance : Pas de médecin sur notre commune ... Quant au 15, que nous avons appeler 3 fois entre 14 heures et 22 heures le soir, ils sont débordés, et nous indiquent d'attendre lundi car vu les signes que nous leur donnons par téléphone, c'est sans doute une gasto (...)
A 3 heures du matin, je reprend la température de pitchounette toute malade et celle ci est alors de 39.5°.
C'est la que nous décidons de nous rendre aux "urgence". (les guillemets sont de rigueur ...
Premier contact aux "urgences" et enregistrement de notre dossier avec prise des constantes à 7heures du mat. Charline est alors super fatiguée et affiche un "petit " 38.5°)
Nous ne sommes alors que 2 familles en salle d'attente, et somme bien soulagés de ne pas être plus ...
2 heures plus tard (grrrrrrrrrr), nous sommes toujours en salle d'attente et près d'une dizaine autres familles nous a rejoint.
A ce propos, je pense qu'il faudrait sans doute rebaptisé les "urgences" car pour le coup, ce mot ne me parait pas du tout adapté ...
Pendant ces deux heures, les seules personnes que nous ayons croisé du personnel hospitalier fut des infirmières buvant leur café, ou relatant leur déception vis à vis des micro primes qu'elles venaient visiblement de recevoir (RE grrrrrrrrrr)
L'horloge affiche maintenant un 9 heures bien tassé, je prend le coup de sang (accentué par l'état de ma fille ...) et retourne au guichet en demandant pourquoi depuis 2 heures personne n'est entré ou sortie de ces fameuses "urgences", et que ma fille va mal.
Devant mon état d'énervement avancé, une des infirmières adepte au café matinal décide de reprendre les constantes de Charline. Cette fois, le thermomètre affiche un magistrale 39.9° de température (...)
Nous sommes donc immédiatement pris en charge et a peine 5 minutes après, le médecin nous rejoint (c'est tout de même malheureux d'être obligé de s'énerver pour être pris au sérieux)
Le médecin nous envoi immédiatement faire une radio des poumons et le verdict tombe : c'est une pneumonie et Charline doit être hospitalisée, et immédiatement mis sous antibiotique par intraveineuse.
Pour faire cour, nous avons passé les 7 heures suivantes dans le couloir des urgences entre cris et pleurs des enfants malades, déblatérations (excessives et selon moi bien mal placées vu le contexte)des infirmières, et bipper a perf.
Bref, un vrai cauchemar ...
A 17 heures, Charline a donc pu enfin rejoindre ce qui allait être sa chambre pour les 3 jours suivants.
Elle était épuisée par ce parcours, et je dois bien l'admettre nous aussi ...
A l'étage des hospitalisations pédiatrique, le personnel était exceptionnel. Patient, souriant malgré le sous effectif évident (rien a voir avec les urgences ou il y avait plus de passifs que d'actifs !)
De jour, comme de nuit, les équipes se sont enchaînées avec éfficacité et professionnalisme malgré le petit nombre.
Franchement, je suis admirative et compte bien d'ailleurs repasser plus tard pour les remercier.
La suite, vous la connaissez dans les grandes lignes.Charline a super bien réagit au antibio et a donc pu sortir plus rapidement que prévu pour notre plus grand soulagement. (j'avoue avoir eu beaucoup de mal a vivre ma vie de maman d'enfant perfusé ...)
Elle a encore 10 jours de traitement pour sa pneumonie, et 3 semaines de traitement pour une infection urinaire apparut par la suite.
2 gros examens vont suivre dans les 6 semaines a venir, mais le plus dure est derrière nous.
Les perf et cette petite mine auquel nous ne sommes pas habitué sont parties ...
Enfin, pour conclure, je tiens a vous adresser un grand, un énorme merci !
Vos appels, vos mails et vos commentaires nous ont vraiment énormément touché.
Mille merci à tous du fond du cœur !
Nous vous souhaitons un très joyeux Noël à tous !